
Tous les thés sont issus de la même plante, le camellia sinensis, ce n’est qu’à la fabrication du thé que les couleurs, les goûts et les bienfaits deviennent différents.
Je ne parle pas du rooibos qui n’est pas un « vrai » thé mais qui est fabriqué à partir d’un buisson sud-africain.
La fabrication du thé noir pourrait nécessiter des milliers et des milliers de mots pour tout détailler, pour expliquer tout et chacune des variétés. Volontairement je ne vais pas entrer dans le moindre détail et je vais éviter de parler de certaines sortes de thés, n’en déplaisent à certains puristes. Mais bon, si vous êtes puristes, vous n’avez pas besoin de lire tout ceci, vous savez déjà par cœur comment est fabriqué le thé noir.
Les différentes étapes de fabrication du thé noir
Le flétrissage des feuilles
Dès la cueillette les feuilles sont entreposées précautionneusement pour éviter toute déshydratation et éviter de casser les feuilles par la suite.
Les meilleures variétés de thés noirs sont celles qui sont déshydratées durant 18/20 heures dans un grenier ou sur des treillis métalliques où un courant d’air naturel circule. D’autres productions font appel à des ventilations mécaniques qui déshydratent (trop) vite la feuille.
Le roulage
Après la déshydratation les feuilles sont roulées dans le sens de la longueur. C’est le seul moyen de garder « prisonniers » les bienfaits et autres vertus, comme les huiles essentielles d’ailleurs.
Le criblage
Tri qui permet de conserver les feuilles encore entières des feuilles brisées en petits morceaux et donc comportant moins de goût.
La fermentation
C’est à cette étape que l’on commence à distinguer le thé noir des autres couleurs.
Les feuilles sont placées en couches fines sur des plateaux en verre ou en aluminium en vue d’une humidification. Ces plateaux sont dans ces matériaux pour éviter une contamination par quelque saleté passant par là. De la qualité de la fermentation dépend la qualité du futur thé noir en vrac.
La dessication
La dessication est une étape permettant de stopper la fermentation. On place au moment voulu les plateaux et les feuilles dans une atmosphère sèche. Cette étape n’est pas des plus faciles. Il faut veiller au taux d’humidité dans la feuille pour éviter que des moisissures n’arrivent tôt ou tard.
Pour la dessication il y a deux principales écoles, cette du thé noir fumé ou du thé noir grillé.
Les feuilles fumées sont souvent dites plus subtiles en parfum.
Avant cette étape de fumage, elles sont pourtant grillées très légèrement sur des plaques chaudes. Le fumage des feuilles à souvent lieu au dessus d’un feu de racines d’épicéa.
Après toutes ces étapes, le thé noir est mis en gros sac. Ce n’est que plus tard qu’il est agrémenté d’ingrédients comme les herbes, les fruits, les racines et malheureusement des arômes chimiques pour certaines marques.